La coulée douce

Laisser s'échapper août, même à contre-coeur, et appréhender septembre - au sens premier du terme : Appréhender : saisir par l'entendement, la pensée.

Septembre, le mois terrible, le mois des déchirures, le mois des retours redoutés, m'est une douceur cette année. Joli soleil qui s'étale sur nos journées, perspectives renouvelées de week-ends en bord de mer, de pique-niques, reprise sans effort - hormis le réveil du matin, hum, hum, le réveil le matin...- d'un train-train qui commençait à nous manquer, et joies simples des amis retrouvés, des dîners qui s'éternisent sur la terrasse sous les feux des guirlandes colorées. Douceur de l'été après l'été, un cadeau du ciel, une clémence.

*

Septembre, les projets affermis.

Demain, je reprends le travail. Le mien, celui qui m'attend désormais. Cette année, je clos, je termine, j'achève, je mets le point final. C'est dit, c'est écrit, je ne peux plus me dérober.

Septembre, la coulée douce vers l'avenir.

Comments

[Emmanuelle]

alors... bonne reprise à toi aussi !