Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les idées bleues
Derniers commentaires
Archives
8 novembre 2011

A vide

Est-ce l'automne? J'ai des envies de ne rien faire et, pour être franche, je ne fais pas grand-chose - en dehors de l'ordinaire, évidemment, puisque l'ordinaire, on n'y échappe jamais. J'ai démarré deux livres, et je n'avance dans aucun des deux, trop faiguée le soir pour tourner les pages. Le premier, Les Revenants, mériterait que je lui accode davantage d'attention - je l'ai déjà repris deux fois, et je commence à me demander si je ne vais pas le mettre de côté jusqu'aux prochaines vacances. Le second, D'autres vies que la mienne, j'essaie de le lire à la hâte avant d'aller en voir l'adaptation au cinéma, que j'aimerais ne pas rater... J'ai vu trois films ces dix derniers jours, et aucun vraiment pour moi, même si j'ai apprécié Un Monstre à Paris (Ah, Paris...) et Intouchables. Tintin par Spielberg m'a laissée davantage dubitative : j'ai trouvé le film, disons...gesticulant... Mais j'ai tellement, tellement, aimé Welcome, plus encore que Je vais bien..., que je n'imagine pas rater Toutes nos envies. Il faut que je le programme.

Les enfants me font souci. Melle Parme, qui a fait des maths tous les jours, tout l'été, et noirci sous notre oeil vigilant des pages d'exercices et de problème, se heurte à ses vieux démons. Inattentive, elle fait des erreurs. En maths, ça ne pardonne pas : deux notes décevantes. Pas mauvaises, mais décevantes. Quant à Mister Azur, après une entrée brillante en première S, il voit ses résultats s'écrouler et cela n'améliore pas nos relations. Trouver le juste milieu, la bonne distance, la remarque appropriée? Pas facile. Mon garçon de seize ans n'est pas loquace, et je crois que lui aussi, panique un peu. J'ai compris qu'il fallait que je relâche la pression. Cette épreuve d'histoire-géo en première S, c'est un calvaire, ça monopolise toutes les énergies, au détriment du reste. La peur des points de retards, la pression de la mention, ne pas se "planter" en histoire et en français, ça fait oublier la Svt, les maths, la physique, et au final, tout est moyen... Une très mauvaise note cette semaine, et deux décevantes. Il faut passer outre. J'ai conseillé à Mister Azur d'aller taper dans la balle ce week-end: cela devrait être possible, la fin de la pluie est programmée.

Je n'ai pas envie d'écrire, en ce moment. Pourquoi? Je n'en sais rien. Je me dis souvent que j'ai peur d'avancer, d'aboutir. La somme de travail m'effraie un peu, en vérité. Tant que je me concentre sur la page à venir, ça va, mais si j'envisage le tout, je panique. Je relis ce qui est écrit et ça me paraît nullissime, et pas intéressant, qui plus est. Je pense à tout ce qu'il faut encore faire, et ça me paraît insurmontable. En fait, écrire, c'est comme partir pour une longue randonnée, faite d'une succession de monts et de montagnes à gravir, et je ne dois pas être très endurante. j'ai régulièrement besoin de faire des pauses. Je sais qu'après le flop, je retrouverai mon énergie intacte, la même détermination, l'envie de poursuivre et de continuer, mais pour l'instant, c'est le flop, les heures creuses, les heures sans, celles des bilans et des questions. Je commence à penser que j'ai besoin de ces passages à vide, que loin d'être destructeurs, ils me permettent de me ressourcer, de me renouveler. Je me sens fatiguée et j'ai besoin de me reposer. C'est tout. L'écriture reviendra. Elle revient toujours.

Novembre. Novembre, mélancolique. Si je mettais le mois en musique, ce serait Chopin, le Noctune n°21 qui va si bien au mois de novembre, ou peut-être le 15, que j'aime tant, à moins que ce ne soit le 19, qui sait?... Mais j'ai aimé aussi entendre dans la salle du cinéma les notes de Ludovico Einaudi. Il m'avait manqué. C'est toujours bon de se retrouver.

 

 

Publicité
Commentaires
V
A vide aussi depuis les vacances de la Toussaint, pas moyen de remonter la pente... je crois que c'est de saison...<br /> Je n'ai pas fait 1ère S mais si je me souviens bien mes camarades s'étaient tous effondrés au premier trimestre pour finalement remonter la pente, passer en TC (à l'époque) et obtenir leur bac avec mention. Je crois que ce douloureux 1er trimestre est un passage obligé...<br /> J'ai adoré Les revenants mais il faut passer le cap des 100 premières pages pour entrer complètement dans l'intrigue. Après, on ne peut plus le lâcher!!<br /> Bises
Les idées bleues
Publicité
Publicité