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2 décembre 2011

Avent

Noël approche et tous les ans, pour moi qui ne suis pas chrétienne ( ou si peu... ;-) ) mais qui croit en "l'esprit de Noël", c'est une grande fête intérieure. Noël m'apaise et me rappelle à l'essentiel. Aussi suis-je particulièrement attachée à cette période traditionnellement dite de l'Avent. A ma façon, elle me permet de préparer Noël et de savoir ce que j'en attends vraiment.

Mais cette année, rien ne se présente comme d'habitude. La maison est en travaux, et ce qui devait durer deux semaines est bien parti pour en durer quatre. Si j'avais pu imaginer à quel point poser un plan de travail sur mesure dans une cuisine était source de surprises et de contrariétés, j'y aurais réfléchi à deux fois. Et si j'avais pu prévoir tous les imprévus aux airs de catastrophe qui se sont succédés ces quinze derniers jours et qui viennent allonger un à un les délais impartis, assurément, je n'aurais pas dit "Ok!" pour des travaux lancés le quinze novembre! Le ponçage des murs (étape que je redoute bien plus encore que la pose du fameux plan de travail, en raison de cette ignoble poussière blanche et fine qu'elle produit pour des jours et des jours) aura lieu le 14 décembre, la peinture, si tout va bien, devrait être achevée le 23... On ignore encore si, à cette date, le menuisier s'en sera sorti avec ce fichu plan de travail mais ce qui est sûr, c'est que cette année, il n'y aura pas de chaussettes devant la cheminée, pas de crèche - On devrait normalement être en train de la sortir des cartons, le coeur ému en déballant les sujets précieusement emballés dans des feuilles de papier journal. C'est une vraie crèche provençale, avec de vrais santons miniatures, et un vrai village, un pont, une église, un forgeron et une école, que chaque année, nous dressons pour quatre semaines. Nous en avons entrepris l'éléboration pour le premier Noël de Mister Azur, qui alors, n'avait que deux mois, et chaque année, nous investissons dans un accessoire supplémentaire, un arbre, un banc - aujourd'hui, Mister Azur a seize ans, et elle commence à etre jolie, notre crèche... Je pense parfois à ce qu'elle sera quand nos enfants viendront la conempler avec leurs propres enfants, et qu'elle sera l'un des fils qui auront tissé notre histoire et notre vie....

Qu'à cela ne tienne! Puisqu'on ne peut rien faire au salon, eh bien, demain, on illuminera le jardin, on décorera l'entrée, et pourquoi pas, la rampe de l'escalier avec les jolies pochettes de l'avent. Et maintenant qu'il y a de l'espace pour l'accueillir, on dressera un sapin qu'on ira chercher la veille de Noël, un vrai, avec des épines qui tombent sur le sol et cette merveilleuse odeur de forêt en hiver. Il suffit de changer son regard sur les choses qui nous entourent. Il y a des contretemps, des contrariétés, des moustiques et des importuns, mais il y a aussi notre volonté, notre conviction, notre force. Il y a ce que nous voulons faire des moments qui s'offrent à nous. Et ce n'est certainement pas quelques carreaux de plâtre et un peu trop de poussière qui nous empêcheront de fêter Noël. Pas cette année, en tout cas.

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Commentaires
I
Idem ici mais avec la dépendance de trois pièces dans le jardin, commencée en ..septembre (mais c'est mon mari qui s'est improvisé électricien et cela marche puis vitrificateur de parquet et moi gestionnaire pendant qu'avec les artisans on trouve de meilleures solutions (et travaux supplémentaires!).<br /> Alors petit sapin dans la chambre du dernier (4 ans jeudi ) et sapin artificiel qui ne craint pas la poussière des passages dans l'entrée (celle ci et le salon seront pour juillet et on aspirera régulièrement les murs pour activer la "descente de poussière"!)
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